Léxis-Chabouéssa
Auteur : charentais - Date : 16 octobre, 2008
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Léxis Chabouessa
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Louis Brion 1870-1927, dit Lexis Chabouessa, plâtrier à Authon, fondateur du journal « Le piaisit des Chérentes » puis rédacteur en chef du « Subiet » en 1901. En 1921, avec Goulebenéze et Gaëtan Savary, il fonde l’hebdomadaire « Le Piron », qui paraitra chaque dimanche pendant deux ans et demi.
Caricaturiste , poète , il fut l’un des premier patoisant célèbre par sa création « La Ganipote » .Voici une présentation de « Léxis » signée Goulebenéze , et extraite du Piron N° 7 du 13-02-1921 :
[…... Il a produit énormément , et toujours heureusement ; Son patois est aussi pur et aussi limpide que l’eau des rivières du pays d’Authon , il l’écrit de la façon la plus compréhensible qui existe – Ce qui n’est pas toujours facile – son trait est plein de sel et de malice et il est passé maître dans la chanson humoristique [..............] La vérité m’oblige a déclarer qu’il atteint la perfection et qu’il a un fier mérite à accomplir cette tâche [.........]…..]
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Pour chaque internaute qui s’attardera sur ces pages, voici quelques mots de Léxis Chabouessa , comme un message personnel aux générations futures. ( Le Piron 27-02-1921)
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Comprends moi bien : Je ne voudrais pour rien au monde que le pittoresque dialecte de nos pères , ce verbe lent si plein d’une douce mélancolie qui fleure bon l’exquis parfum de nos « veugnes de jhin , chèye en bran de mouque ».
Hélas ! Hélas ! … Je sais bien que déjà , bon nombre des « jhénes bitons » de notre chère Saintonge, délaissant son « biâ parlanjhe », affectent un jargon « chanfroîseur » et pointu qui « leû-z-avint » guère . Je sais également , que nos jolies drôlesses s’affublent du « chapiâ » des madames , dédaignant, les « sottrelles », la mignonne coiffe si gracieuse et qui les « fasait sembier à thieuque parpaillon bian appoué sû ine ariantine, ob ‘à-n-ine margarite queneûsseûse de segrets ». ……
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Jhalouserie Il est si sot A n-ine particuyiere
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