Maît’Piâre
Auteur : charentais - Date : 15 octobre, 2008
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Grand-père et petit-fils, la relation est souvent l’une des plus marquantes qui soit, le premier y rêvant de prolongement et le second s’en créant un modèle de vie. Entre Pierre Péronneau et Goulebenéze, c’est exactement ce qui s’est passé. Le petit-fils a toujours été ébloui par son barde de grand-père qui tenait les tréteaux charentais avec la virtuosité qu’on sait, mêlant gouaille et sens profond de l’identité de son pays. Le grand-père dont la notoriété s’attardait dans un semi purgatoire où son patois semblait presque oublié, en tout cas bafoué par des cuistres qui allaient jusqu’à déformer son nom en « Goulebeunaise », vient de retrouver son image de « Charentais par excellence » grâce à son petit-fils.
Pierre Péronneau avait toujours conservé un lien quasi charnel avec son terroir et il savait le devoir à Goulebenéze. De retour en Charentes, il commença à se remodeler en mettant sa disponibilité et sa gentillesse au service de l’identité locale à travers plusieurs associations puis il se mit à rechercher activement ses origines familiales et tout ce qui concernait son grand-père.
Il en résulte un grand livre réalisé en collaboration avec Charly Grenon ; ainsi, le public charentais dispose maintenant de l’œuvre complète de Goulebenéze qui, parce qu’elle était éparpillée en de multiples fragments, se voyait réduite à quelques « tubes », toujours les mêmes. Il s’agit là du salut du petit-fils au grand-père. Comme si, sans qu’il en ait vraiment conscience, Pierre Péronneau avait repris le rôle de Saint-Piârre dans le Retardataire… Son livre marque en effet la fin du purgatoire pour celui qui avait si joliment décrit « le paradis des Charentais » : « Aneut, le Paradis manjh’ra-t-à l’heure ancienne !
François Julien-Labruyère
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Drôlesse in gâs serieux Mourale d’ot’foués
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